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Coqonut crypto : que faire après sa fermeture ? Alternatives fiscales et guide déclaration impôts

Le logiciel de fiscalité Coqonut a fermé ses portes en juillet 2023. Et pour ses utilisateurs, c’est la douche froide. Dans cet article ultra-complet, on vous explique : 1) pourquoi le logiciel a mis la clé sous la porte, 2) tout ce qu’il faut savoir pour choisir votre prochain assistant fiscal, 3) les meilleurs logiciels de fiscalité crypto en 2024. Bonus : un guide complet pour déclarer vos plus-values crypto en 2024.

14 min
Guides & Tutoriels
10 September 2025 à 9h34

Le logiciel de fiscalité Coqonut a fermé ses portes en juillet 2023. Et pour ses utilisateurs, c’est la douche froide. On vous explique : - Pourquoi le logiciel a mis la clé sous la porte - Tout ce qu’il faut savoir pour choisir votre prochain assistant fiscal - Les meilleurs logiciels de fiscalité crypto en 2024 (comparatif). Bonus : un guide complet pour déclarer vos plus-values crypto en 2024. Article complet dans le 1er commentaire ———— Sur le même sujet : - Comment déclarer ses impôts crypto (article) → Comment déclarer ses impôts crypto - Le guide complet sur la fiscalité crypto (article) → Le guide complet sur la fiscalité crypto - Tous nos articles sur la fiscalité crypto → Tous nos articles sur la fiscalité crypto - 10mn d’appel avec un expert fiscalité crypto → 10mn d’appel avec un expert fiscalité crypto

Coqonut : C'était quoi le plan et pourquoi on en parle encore ?

Coqonut : un outil pour dompter la bête fiscale crypto

Il y a eu un temps où la déclaration fiscale des cryptos ressemblait à une opération à cœur ouvert... sans anesthésie. Coqonut, c’était le bistouri du particulier : tu branchais tes comptes Binance, Kraken, ou ta Ledger (après un petit détour par l’export CSV, pas plug’n play mais fallait pas rêver non plus), et la plateforme moulinait tout ça pour te sortir un rapport fiscal prêt à envoyer aux impôts français. Le but ? Rendre la fiscalité sur Bitcoin, Ethereum et toute la ménagerie d’altcoins aussi digeste qu’une baguette de pain frais. Oui, j'ai testé pour vous… Mon portefeuille s'en souvient encore.

"Coqonut visait à rendre la fiscalité crypto aussi simple qu'acheter du pain, mais sans le risque de se faire voler son portefeuille... littéralement !"

La promesse était claire : tu t’occupes de trader, ils s’occupent du casse-tête administratif. Et franchement, dans un pays où cocher la mauvaise case peut te coûter plus cher qu’un dimanche sur OpenSea, c’était révolutionnaire.

Les promesses de Coqonut : simplicité et transparence à prix mini

On va pas se mentir, à l'époque, ça a mis un coup de pied dans la fourmilière des déclarations manuelles !
On va pas se mentir, à l'époque, ça a mis un coup de pied dans la fourmilière des déclarations manuelles !
L’argument massue ? La facilité d’utilisation. Une interface conçue pour que même ton oncle Jean (celui qui confond Bitcoin et Bitume) s’en sorte : synchronisation automatique avec les exchanges majeurs (Binance, Coinbase...), calcul instantané des plus-values selon le barème français (attention au fameux seuil des 305€ d’exonération), génération des PDF propres pour l’administration... Tu cliquais trois boutons et c’était plié. Pas besoin de comprendre le FIFO ou de relire 25 pages du BOFiP.

Pour avoir vu passer certains tableurs Excel maison dignes d’un Picasso sous acide – je peux garantir que Coqonut tranchait par sa clarté. Leur communication jouait autant sur la proximité humaine que sur le côté technique : simple, transparent, pas cher.

Le statut actuel de Coqonut : Spoiler, ça a fermé ! Et alors ?

C’est le moment où on te sort le plot twist façon série B : Coqonut n’est plus. Plateforme fermée, rideau baissé discrètement – peu importe l’explication officielle ou officieuse (manque de rentabilité ? durcissement réglementaire ? Mystère).

Résumé clés sur la fermeture de Coqonut :
- Coqonut n'est plus disponible.
- Les raisons exactes de la fermeture ne sont pas le sujet principal.
- L'important est de se tourner vers l'avenir et les solutions actuelles.

Pas la peine d’angoisser ou de tout bazarder : il existe désormais plusieurs outils fiables qui ont appris des erreurs – et succès – du pionnier hexagonal. S’adapter reste LA compétence majeure du holder intelligent dans ce secteur mouvant... Et promis, tu ne finiras pas sur une feuille blanche avec une calculette Casio !

Gérer ses impôts crypto : Quand Coqonut n'est plus là, qui prend le relais ?

Pourquoi chercher une alternative à Coqonut ? Les raisons qui poussent à changer

On va pas tourner autour du pot : la fermeture de Coqonut a laissé beaucoup d’utilisateurs dans la panade. Pas par plaisir, mais parce que le marché des cryptos et la fiscalité française évoluent à un rythme qui ferait pâlir une Formule 1. En France, depuis la loi 2018-1317 (merci à l’article 150 VH bis du CGI pour les insomniaques), le cadre fiscal s’ajuste en permanence. Ce qui marchait hier... peut vite devenir obsolète.

Spoiler : c'est jamais aussi simple que de se dire 'ça marchait avant, ça marchera toujours !' Le monde de la crypto et de la fiscalité bouge sans cesse.

Les plateformes ferment, les règles changent (coucou l’exigence de déclaration des comptes étrangers !). Et qui trinque dans l’histoire ? Celui qui reste sur ses vieilles habitudes... Oui, j’ai vu plus d’un hodler prendre un coup de chaud en découvrant une nouvelle case sur sa déclaration !

Les critères essentiels pour choisir votre prochain assistant fiscal crypto (ne vous faites pas pigeonner !)

Ne vous fiez pas au premier outil venu - certains logiciels sont aussi transparents qu’une vitre sale et d’autres disparaissent sans laisser d’adresse.

Critères clés pour choisir son assistant fiscal :
- Compatibilité multi-plateformes (exchanges, wallets Ledger, Trezor).
- Fiabilité des calculs de plus-values et moins-values.
- Aide à la déclaration (formulaire 3916/3916-Bis).
- Support client en français (parce que Google Trad a ses limites quand il s'agit des impôts !).
- Sécurité des données personnelles et financières.
- Transparence des tarifs.

En gros : choisissez-le comme si vous deviez confier vos codes bancaires à votre voisin – impossible si vous ne faites pas confiance.

Coqonut vs. Waltio : un comparatif d'époque et ce qu'il nous apprend

À l’époque où Coqonut régnait sur nos portefeuilles fiscaux, Waltio faisait déjà parler de lui. Différence majeure ? Le modèle : tarif unique chez Coqonut (peu importe le volume), facturation évolutive chez Waltio mais avec plus d’options et un accompagnement aux petits oignons pour s’adapter aux nouveautés françaises.

Mon expérience avec Coqonut m'a appris qu'il fallait toujours avoir un œil sur les alternatives. Oui, j'ai testé pour vous… Mon portefeuille s'en souvient encore des premières tentatives de déclaration manuelles avant que des outils comme Coqonut n'arrivent !

Aujourd’hui, Waltio a continué d’innover : prise en charge rapide des nouvelles obligations fiscales françaises, ajout constant de fonctionnalités avancées… On sent la patte de ceux qui mangent du BOFiP au petit-déj – et ça fait toute la différence face à une réglementation française capricieuse.

Les fonctionnalités indispensables d'un logiciel de fiscalité crypto en 2024

Fini le temps où "import CSV" suffisait – aujourd’hui il faut du solide :

Indispensables en 2024 :
- Connexion facile à Binance, Coinbase, Kraken et autres plateformes majeures via API ou import manuel si besoin (oui parfois ça bug encore !).
- Importation directe des portefeuilles hardware type Ledger ou Trezor – c’est là-dessus que beaucoup se plantent encore.
- Calcul automatisé des plus-values/moins-values selon le régime français spécifique (et non international !) avec prix d’acquisition moyen pondéré – parce qu’en France, même Excel se met debout pour saluer cette complexité.
- Gestion transparente des NFT, airdrops, opérations de DeFi (staking/lending) sans prise de tête ni ligne invisible dans le rapport final.
- Génération automatique des documents adaptés au fisc français – PDF prêts à imprimer ou à téléverser sur impots.gouv.fr sans migraine supplémentaire.

Ce secteur ne récompense jamais ceux qui choisissent la facilité apparente ou l’économie de bouts de chandelle. Adapter son arsenal fiscal est LE réflexe du survivant. Oui c’est pénible – mais moins que devoir expliquer son tableur maison lors d’un contrôle fiscal...

Les meilleurs assistants fiscaux crypto : Les alternatives sérieuses à Coqonut

Waltio : le rival historique et ses forces

Tableau de bord logiciel fiscal clair et organisé

On va pas se raconter d’histoires, Waltio s’est imposé comme l’assistant fiscal crypto made in France qui fait le boulot – et pas qu’à moitié. C’est LA référence hexagonale depuis que Coqonut a tiré sa révérence : conformité fiscale sans faillir, accompagnement client réactif (oui, en français, pas anglais approximatif au bout de 3 jours d’attente !), compatibilité avec la majorité des exchanges et wallets du marché. Le plus frappant ? Son évolution continue – chaque année, Waltio digère les nouvelles lubies de Bercy pour adapter son calculateur aux subtilités françaises (coucou le PFU à 30% et la déclaration 3916-Bis).

Le truc qui rassure ? Le support humain souriant même quand tu débarques avec un CSV bancal ou une question sur un sh*tcoin exotique. Difficile de faire plus carré pour mettre l’administration fiscale dans sa poche sans vendre son âme.

Découvrez pourquoi Waltio est le choix malin pour la fiscalité crypto française

Koinly : le couteau suisse international pour la fiscalité crypto

Koinly joue dans une autre catégorie : l’outil global, utilisé dans des dizaines de pays, mais parfaitement apte à gérer les exigences tricolores. Son catalogue d’intégrations donne presque le tournis (exchanges obscurs compris), la prise en main est fluide même si certains menus sentent encore la traduction automatique. Mais spoiler : il fait le job !

Koinly : ★★★★☆ (4.5/5) - Excellent pour sa couverture globale et ses tarifs.

Koinly séduit par ses tarifs modulables et son module DeFi avancé… mais pêche parfois sur le support purement français. Pour ceux qui jonglent entre plateformes internationales et fiscalité hexagonale, ce n’est pas un luxe inutile.

Cryptoast (et autres outils locaux) : des solutions qui parlent français

Des initiatives francophones émergent pour ne pas laisser Waltio seul sur le créneau national. Cryptoast propose désormais ses propres outils de déclaration – pensés par des passionnés locaux qui comprennent les affres du résident fiscal gaulois !

Parce qu'il faut bien le dire, avoir quelqu'un qui parle la même langue quand il s'agit de discuter avec le fisc, ça n'a pas de prix. Ou presque !

Blockpit ou Coinpanda misent également sur des versions françaises dignes de ce nom, mais soyons honnêtes : rien ne vaut une hotline où tu peux vraiment expliquer tes galères de wallet fantôme sans mimer par émoji.

Comment ces outils se connectent à vos exchanges et wallets (Binance, Coinbase, Ledger... le grand jeu !)

La magie noire derrière tous ces outils ? L’importation automatique ou semi-automatique des transactions crypto via API ou fichiers CSV. Pour Binance et Coinbase, c’est souvent aussi simple que coller une clé API générée sur ton compte ; pour Ledger ou Trezor, il faudra parfois passer par un export manuel mais les assistants guident chaque étape.

Oui j'ai perdu une après-midi à cause d’un import CSV mal encodé… Mon portefeuille s'en souvient encore !

L’avantage indéniable ? Plus besoin de fouiller dans trois ans d’historique obscur ni de craindre l’erreur humaine. Un bon assistant fiscal sait recoller toutes tes opérations multi-plateformes dans un seul rapport cohérent… Tant que tu n’as rien oublié dans un coin obscure de la blockchain.

Déclarer ses plus-values crypto : Le guide pratique sans prise de tête

Comprendre les bases : plus-values, moins-values, et le casse-tête du prix d'acquisition

On va être franc : la fiscalité crypto en France, ce n'est pas une histoire à dormir debout, mais clairement, ça ne s'improvise pas non plus ! Au pays de la baguette et du contrôle fiscal tatillon, toute vente de cryptomonnaie déclenche un événement fiscal. Peu importe si tu as vendu 100€ ou une mallette pleine – le fisc veut tout savoir.

Les fondamentaux à retenir :
- Vente de crypto = événement fiscal.
- Plus-value = Prix de vente > Prix d'acquisition.
- Moins-value = Prix de vente < Prix d'acquisition.
- Le prix d'acquisition est le nœud du problème, et l'outil doit le gérer !

Le nerf de la guerre ? C’est le calcul du prix d’acquisition moyen pondéré (PAMP pour les intimes). Et là… tu découvres que jongler avec tes multiples achats/ventes/retraits/aides aux potes peut vite tourner au mauvais sketch Excel. Heureusement, les bons assistants fiscaux font ce sale boulot à ta place – ils recalent chaque transaction dans le barème français (PFU à 30%, seuil des 305€…) et sortent un rapport limpide. Oui, j'ai tenté la méthode artisanale : mon dimanche s'en souvient encore…

Les documents à fournir (et comment les obtenir via votre assistant fiscal)

Concrètement : oublie les captures d’écran bricolées. Les logiciels spécialisés génèrent pour toi des rapports détaillés des plus-values/minus-values, un inventaire exhaustif des transactions (avec horodatage), et souvent un PDF formaté nickel pour les impôts. Certains outils fournissent même une trame pré-remplie des fameux formulaires administratifs – parfait pour éviter les sueurs froides devant la case 3AN !

Grâce à ces outils, la paperasse devient moins une corvée et plus une simple formalité administrative.

Surtout : garde bien tous ces docs — en cas de contrôle, ça t’évitera d’aller fouiller dans tes mails Yahoo! pour retrouver une facture Kraken de 2018…

Le formulaire 3916 et la déclaration des comptes d'actifs numériques : l'étape clé

La France adore fliquer ses contribuables qui détiennent des trucs à l’étranger — et crypto ou pas, t’es logé à la même enseigne. Dès que tu détiens un compte sur un exchange hors Hexagone (Binance, Kraken…), le formulaire Cerfa n°3916 te guette : obligation déclarative édictée par l’article 150 VH bis du CGI.

Ce que le formulaire 3916 vous demande :
- Identification de la plateforme d'échange.
- Numéro de compte ou identifiant.
- Date d'ouverture, de clôture ou d'utilisation.

Les bons assistants fiscaux savent repérer automatiquement tes comptes étrangers et t’aident à remplir toutes ces cases bizarres — sans quoi tu risques jusqu’à 1 500 € d’amende par compte oublié !

Comptes à l'étranger, plateformes fermées : comment gérer les cas particuliers (car on est jamais à l'abri d'un imprévu !)

Ah… Le bon vieux stress du hodler qui se rappelle soudain qu’il a « oublié » un compte sur une plateforme disparue (FTX/Coqonut & co), ou qui a utilisé trois exchanges bulgares en 2019 « pour tester ». On a tous eu cette petite sueur froide en pensant à cette obscure plateforme qui a disparu des radars. L'important, c'est d'avoir un outil qui peut, au moins, vous aider à compiler ce que vous avez.

Les solutions fiscales modernes sont capables — dans la mesure du possible — de retrouver tes historiques via import CSV/API même après fermeture (quand tu as eu la bonne idée de sauvegarder tes historiques…). Bref : arrêtez-vous deux minutes pour checker vos comptes dormants avant qu’un agent zélé ne le fasse pour vous. Parce qu’on va pas se mentir : l’administration fiscale n’a rien oublié… elle.

Mon portefeuille en règle : Les bonnes pratiques pour ne plus jamais flipper à l'heure des impôts

bureau fiscalité crypto organisé et rassurant

Vous voulez dormir sur vos deux oreilles à la veille de la déclaration d'impôts ? On va pas faire mille détours : la sérénité fiscale, ça se construit toute l'année, pas dans la panique du dernier week-end de mai. Les règles du jeu sont claires (flat tax à 30% sur les plus-values, seuil des 305 euros...) mais, soyons honnêtes, c'est surtout une question de discipline et d'équipement.

Pour des impôts crypto sans stress :
- Choisissez un assistant fiscal fiable dès maintenant.
- Connectez tous vos comptes et wallets.
- Mettez à jour vos données régulièrement (au moins une fois par mois).
- Gardez vos rapports annuels en lieu sûr.
- Ne paniquez pas, il existe des solutions !

La clé, c'est l'anticipation ! Ne laissez pas la déclaration fiscale crypto devenir le monstre sous votre lit. Avec le bon outil et un peu de méthode, vous serez tranquille.

Soyez lucide : même le meilleur logiciel ne compensera jamais une organisation bancale ou un oubli d'historique Kraken de 2018... Si vous sentez que ça déborde ou que la situation se complique (NFTs pro, gros volumes, héritages…), franchissez le cap : sollicitez un expert fiscal crypto. Oui ça pique parfois côté tarif – mais l’administration fiscale, elle, ne fait pas crédit sur les erreurs. Bref : rangez vos dossiers au carré et avancez serein – c’est pas plus compliqué que de préparer son café du matin.

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