Libra : quelles différences avec le Bitcoin ?

Le 1 juillet 2019 - 4 minutes de lecture
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La cryptomonnaie a connu un essor considérable cette dernière décennie. A commencer par Bitcoin, la monnaie virtuelle nipponne, d’autres ont suivi le mouvement est ont donné naissance à un domaine financier où la monnaie fiduciaire n’a pas cours. Etabli pour faciliter les transactions, le monde du cryptomonnaie fait face à un souffle nouveau avec l’arrivée de Libra, la cryptomonnaie à la signature de Facebook.

Du Bitcoin à Libra, petit rappel

Avec ses 10 ans de mise en circulation Bitcoin est le roi incontesté du marché de la cryptomonnaie. Bitcoin est mis en place pour favoriser les transactions d’une personne à une autre, soit d’une personne physique ou encore d’une personne morale, sans passer par une entité financière quelconque.

Se basant sur ce même principe, Facebook a lancé sa cryptomonnaie, Libra. Se trouvant en stade de projet, Libra a été annoncé il y a peu et ne sera opérationnel qu’en 2020. Si le principe de création reste le même que pour Bitcoin, Libra présente des caractéristiques bien distinctes, le singularisant de son binôme.

La blockchain, l’élément de base

Par la création de ces monnaies numériques, la technologie et le principe de la blockchain a été conçu. Toutes les cryptomonnaies y sont alors basées sur ce principe. Littéralement, la chaine de blocs peut être définie comme un grand livre de comptes relatant les données des transactions. Ces données sont distribuées et stockées sur une multitude d’ordinateurs. Une fois un bloc validé, il est enregistré dans la blockchain et ne peut plus être modifiés donc infalsifiable. Pour Bitcoin, tout utilisateur peut avoir accès à ce système et en est acteur. C’est la caractéristique type du blockchain publique, un écosystème décentralisé. A l’antipode de cela, le système centralisé ou la blockchain privé est utilisé par Libra. Par cela, l’historique de toutes les transactions n’est accessible que par une poignée d’utilisateur qui est ici la Libra Association.

Les supports et accessibilités

Si l’utilisation de Bitcoin est relative à la possession d’un portefeuille Bitcoin, Facebook suit ce mouvement tout en innovant la tendance. Basé sur la communauté, Libra sera intégré dans les boites de messagerie de Facebook, qui sont Messenger et WhatsApp. Les portes monnaies électroniques ne sont pas évincées mais restent des appuis sous forme d’application iOS et Android. Cette initiative a été prise pour faciliter l’accès aux services cryptomonnaies de Facebook

La volatilité

La volatilité des cryptomonnaies reste un grand handicap quant à leur démocratisation. Pouvant fluctuer au summum de sa valeur et chuter en un claquement de doigt, les utilisateurs en sont retissant. Vicitime de 85% de baisse l’année dernière avec une fluctuation positive de 100% quelques mois plus tard, Bitcoin est l’exemple par excellence de cette volatilité. Pour y pallier, Libra se désigne comme étant un stablecoin. Corrélé à un actif réel, le Libra connaît une équivalence en parité sur un panier d’actifs. Par cela, Facebook créerait des versions numériques des devises et fait de Libra une monnaie stable.

L’utilisation et la transaction

Libra est perçu comme un moyen d’échange permettant l’envoie d’argent par les utilisateurs, mais aussi des transactions internes. Mais l’or numérique est utilisé comme plate-forme facilitateur de transaction. Par leur nature, les transactions effectuées connaissent différentes pourcentage de tarifications. Si pour Libra, les transactions se font sous une commission minime et voir même inexistante, il en est tout autre pour l’origine du monnaie numérique. Les transactions Bitcoin connaissent des coûts variables qui, depuis, tendent à être de plus en plus élevés